Laure & Alice, deux amies rencontrées autour d’un verre de Pinot Noir en Bourgogne.
Une histoire d’amitié avec au cœur, une même passion, le vin et tout ce qui l’entoure.
Laure “Le vin m’est apparu comme une évidence”
J’ai grandi dans un paysage de vigne, de garrigue et de mer, dans le Languedoc, à deux pas de Montpellier.
Depuis toute petite j’ai toujours été intéressée par la création. J’ai testé la pâte à modeler, la pâte à sel, le dessin, la peinture, la guitare, les bijoux, l’argile.. Beaucoup d’essais mais pas de vrai coup de cœur pour un domaine en particulier. Je ne le savais pas encore mais mon domaine de prédilection n’était pas très loin.
Au Lycée, lorsque le moment fatidique des vœux, où tu dois choisir ton orientation post-bac, est arrivé je n’avais aucunes idées précises en tête. J’étais dans la filière scientifique en option Sciences et j’aimais bien les matières comme physique-chimie, SVT et philosophie.
J’en avais eu des idées de métiers en commençant par maîtresse des écoles (les cris des enfants et les maux de têtes à la fin de la journée m’ont vite fait changer d’avis), archéologue/aventurière (tel Indiana Jones, Sydney fox l’aventurière ou Stargate SG1), enquêtrice/détective (tel un monk ou the mentalist). Bref, beaucoup d’inspiration cinématographique mais pas de métiers concrets.
C’est à table au cours du mariage de ma cousine que mon père me dit “ toi qui aimes le vin depuis toute petite (en petite quantité et coupé à l’eau bien entendu), toi qui as le nez développé et sensible dès qu’il y a une odeur (il est vrai que je suis un nez ambulant), pourquoi ne te lancerais-tu pas dans le vin ? “En y réfléchissant c’était soit la parfumerie pour devenir un nez soit l’univers du vin pour devenir œnologue. C’est à ce moment là que le vin m’est apparu comme une évidence.
Alice “La passion du vin, de père en fille”
J’ai grandi au milieu des champs de colza et de blé dans la Champagne Auboise.
Bien que ma famille ne soit pas vigneronne, mon père est un grand amateur de vins.
Très tôt, il m’a fait sentir le vin, puis il m’a appris à le goûter et à l’aimer. Curieuse de tout, dès 18 ans j’aimais l’accompagner dans les salons viticoles, les foires au vin et lire des livres à son sujet (je peux citer “Boire mieux, pour vivre vieux” un livre passionnant sur les tanins).
Quel plaisir et quel partage en voyant ses yeux briller devant une bouteille, je jalousais presque le vin !
Mon premier souvenir dans le vin reste le salon de la gastronomie à Troyes, et la rencontre du commercial d’un Château Bordelais. Il me parlait du vin, des cépages, des terroirs. Il utilisait des mots simples mais passionnants, qui m’ont donné envie d’en savoir plus. Je me sentais attirée par cette science.
Je suis donc tombée dans le Vin toute petite, merci papa. Maladie incurable mais que je ne veux nullement guérir et bien au contraire, le Vin est vie, amour, partage et émotions…