Le goût de bouchon est causé par une molécule, la trichloroanisole (TCA). Celle-ci peut apparaitre lorsque des matériaux traités (ex : charpente, palettes,..) avec des fongicides sont dégradés par des champignons.
Le goût de bouchon peut également provenir de certains futs de bois de mauvaise qualité traités. On peut enfin retrouver cette molécule dans des bouteilles mal rincées. Donc certains vins dont la bouteille n’était pas fermée avec un bouchon de liège peuvent donc développer un goût de bouchon.
On appelle ce défaut goût de bouchon parce qu’il vient toutefois du bouchon dans 95% des cas.
Le vin blanc peut être élaboré à partir de raisins blancs ou noirs. La couleur est présente dans la pellicule du raisin. Les pigments des raisins rouges dits anthocyanes se libèrent au contact du moût de raison lors de la phase macération. La chair est presque toujours incolore (exception cépages teinturiers comme l’Alicante). Donc pour faire un vin blanc on utilise soit des raisins blancs (blanc de blanc) soit des raisins noirs (blanc de noir).
Quant au rosé, il est interdit de mélanger du vin blanc avec du vin rouge (à l’exception du champagne où cela est autorisé). Il est obtenu à partir de raisins noirs ; le temps de macération est simplement moins long que pour un vin rouge, ce qui explique la couleur rosée.
La température de fermentation des vins rouges est autour des 25-30°C. A moins de 10°C, les levures sont à l’arrêt et à plus de 45°C elles meurent.
Pour obtenir du porto, on ajoute de l’eau de vie (70-90% vol) au moût de raisin en fermentation. Cette action, nommée mutage, bloque la fermentation alcoolique. Les levures ne peuvent plus vivre dans un environnement autant alcoolisé (>15%). Le mutage permet au vin de conserver ses sucres naturels.
Il s’agit de la chaptalisation qui consiste à ajouter du sucre au moût de raisin pour augmenter le degré d’alcool du vin. Le nom de ce procédé provient du nom de la personne qui l’a théorisé : Jean-Antoine Chaptal, chimiste et ministre de Napoléon 1er. Aujourd’hui la chaptalisation fait l’objet d’une réglementation stricte. Elle est interdite dans les régions du sud (suffisamment d’alcool avec les maturités du sud) et autorisée sous certaines conditions dans les vignobles septentrionaux.
Une bouteille de champagne, crémant ou pétillant naturel renferme des millions de bulles, jusqu’à 49 millions selon certaines études.
Dans notre sélection à découvrir : Vrille, 100% muscat petit grain
Pet-Nat festif & gourmand sur les fruits croquants. La bouche est onctueuse et équilibrée. Les bulles sont incroyablement fines !
Cet adage bien connu n’est pas du tout réel ! La seule règle qui vaut est celle de bien s’hydrater (avec de l’eau). En effet, le vin, comme tout alcool, déshydrate et c’est cela en grande majorité qui provoque le mal de tête et non pas l’ordre dans lequel les vins sont servis.
De plus, l’idéal est de servir en premier les vins blancs, plus légers et plus frais, puis les vins rouges, plus puissants.
Avec des rendements plus faibles, les vieilles vignes offrent des raisins plus concentrés, qui donnent des vins plus profonds et plus complexes, donc de grands vins. Mais certaines jeunes vignes peuvent également produire de très bons vins, fruités et gourmands.
Le prix ne justifie pas la qualité d’un vin. N’oublions pas qu’un bon vin est un vin que nous savons apprécier et qui sait ravir nos papilles !
Ceci est une erreur courante. Il ne faut pas confondre carafer qui signifie aérer et décanter qui signifie séparer en douceur le vin et ses dépôts.
Si il est conseillé de carafer un vin jeune pour qu’il s’aère, un vieux millésime au contraire a besoin de douceur et de délicatesse. Le carafage est un geste dynamique et trop violent qui risque alors fortement de l’abîmer. Sinon, n’hésitez pas à juste laisser le vin s’aérer dans la bouteille une fois ouverte et 1 heure avant la dégustation.